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Cronicas del diluvi – Florian Vernet

978-2-85910-630-0

Neuf

IEO edicions

Vingt-six nouvelles sur la folie ordinaire, sur fond d'univers qui se détraque... écrites, d’une certaine façon, dans l’urgence.
En occitan.

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Disponible

15,00 € TTC

Détails

Edition IEO Edicions
Date de publication : 2022
Format (h x l) : 18 x 13,5 cm
Collection A tots
Langue : en occitan
Nombre de pages : 192
Reliure : broché, couverture souple

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Cronicas del diluvi

Florian Vernet

Vingt-six nouvelles sur la folie ordinaire.
Décors factices, personnages vides, mécanismes courants de l’aliénation e de l’absurde d’aujourd’hui ou de demain, qu'on aperçoit, et du passé qui nous ont menés là où nous en sommes, nous, habitants de la planète… et nous occitans.
Un monde de prétendus winners, et de losers, de mythologies et de mirages, de victimes de toutes les violences, consentantes et contentes de leur sort, tous pathétiques à se débattre sur fond d'univers qui se détraque et parfois, comme un miracle immérité, des moments de grâce pure.
Le recueil est aussi un bilan d’écriture depuis Qualques nòvas d’endacòm mai (1975), et se clôt sur une dernière nouvelle pleine d’autodérision, en forme ironique de testament littéraire (prématuré ?).

Extrait :
"J’écris. C’est la seule chose que je sais faire pour éviter l’anéantissement complet et définitif de la planète. Parler ? Je pourrais peut-être. Non. En réalité je ne pourrais pas et principalement parce que personne ne comprendrait. Personne n’écouterait.
"J’écris, parce que si je m’arrête, le monde va disparaître. Présenté de cette façon, cela peut sembler excessif, et certains qui trouvent toujours à critiquer diront : abusif.
"Notre monde à nous, enfin ce qui en reste, ce qu’on a oublié d’assassiner, d’effacer, de vendre. Ce que nous n’avons pas encore perdu, et trahi, nous les tout premiers, la conscience tranquille et le regard fixé sur nos pieds.
"Le futur ! nous l’avons ignoré, nous avons préféré regarder sans cesse dans le rétroviseur d’une voiture qui […] doucement, fatalement, allait dans le mur." (Escrits, p. 5).
         Pour lire le texte en version originale, passez sur notre page occitane.

IEO edicions, collection A tots.

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